Définition de BLUTEAU

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : blu-tô

DÉFINITIONS

1
Sorte de tamis, qui sépare la farine du son.
Nature : Au plur. Des bluteaux.

HISTORIQUE

1
XIIIe s.
Il resemblent le buretel Qui giete la blanche ferine Fors de lui et retient le bren
dans Fables et contes anciens, t. II, p. 382
2
XVe s.
Se estamine n'avez, sacs ou bluteaux
Tenez aussi ce bluteau sur votre teste : vous semblerez tout à bon escient estre une femme
de LOUIS XI dans Nouv. XVII
3
XVIe s.
Elle le pria de mettre son surcot en sa teste, et de bluter en son absence, afin que sa maistresse ouït toujours le bruit du bluteau

ÉTYMOLOGIE

1
Voy. BLUTER.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
Sorte de seau de boissellerie qui servait à délayer les couleurs des cartiers, et qu'ils prenaient pour enseigne.
Les cartiers se conformeront aux statuts de leur communauté : veut en conséquence Sa Majesté que les enveloppes dont ils se serviront portent leur nom, demeure, enseigne et bluteaux
dans Arrêt du cons. 9 nov. 1751
Ce bluteau des cartiers doit être rapproché du bluteau propre à contenir de la poudre pour mettre sur l'écriture, dans ce texte du quatorzième siècle : Jehan Remy, receveur de Champaigne, vouloit prendre sur le roy,... pour parchemins, papier, rigle.... chandeliers, aiguillettes, belutiaus....
2
Chez les corroyeurs, paquet de laine fait de vieux bas d'estame, dont on se sert pour essuyer les cuirs, quand on les a chargés de bière aigre, Trévoux.

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