Définition de ALL??GORIQUEMENT

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : klé-man-s'

DÉFINITIONS

1
Vertu qui, chez une personne puissante, consiste à pardonner les offenses, et à adoucir les châtiments. Un acte de clémence.
La clémence est la plus belle marque Qui fasse à l'univers connaître un vrai monarque
de Pierre CORNEILLE dans Cinna, IV, 4
Une aveugle clémence, Loin d'arrêter le crime, en nourrit la licence
de Jean RACINE dans Esth. III, 4
.... Le sceptre d'or que vous tend cette main Pour vous de ma clémence est un gage certain
de Jean RACINE dans ib. II, 7
Que lui peut-on reprocher, sinon la clémence ?
de Jacques-Bénigne BOSSUET dans Reine d'Anglet.
Songez que ma clémence a surpassé mes crimes
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Alz. V, 7
.... Lassant enfin les clémences célestes, Le monde à ces signes funestes Ose répondre en les bravant
de Victor HUGO dans Odes, I, 11
Sans jamais écouter ni pitié ni clémence Qui te parle pour eux
de François de MALHERBE dans II, 12
Coupables, approchez : De la chaîne des ans les jours de la clémence Sont enfin retranchés
de Nicolas GILBERT dans Jug. dernier.
Indulgence d'un père pour ses enfants. On doit toujours espérer en la clémence d'un père.

HISTORIQUE

1
Xe s.
Par souue [sa] clementia
dans Eulalie
2
XVIe s.
Qu'ilz n'abusent de la clemence dont avons usé envers les simples
de CONDÉ dans Mémoires, p. 554

ÉTYMOLOGIE

1
Le latin clementia, de clemens, clément

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