Définition de ACOQUINER

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : a-ko-ki-né

DÉFINITIONS

1
Faire contracter des habitudes, des attachements.
Et je crois tout de bon que nous les verrions [les femmes] nous courir, sans tous ces respects et ces soumissions où les hommes les acoquinent
de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE dans Princ. d'Él. III, 3
2
S'acoquiner, Nature : v. réfl. S'attacher trop, s'adonner trop.
On s'acoquine à servir ces gredins-là, je ne sais pourquoi
de Jean-François REGNARD dans La Sérén. 9
Il est familier.

HISTORIQUE

1
XVIe s.
Ils se souillent en se pensant delecter, et, s'acoquinans aux escrits de mensonge, ils desdaignent ceuz où reluit la verité
de Francois LANOUE, dit Lanoue Bras de Fer dans 146
Tous les hommes sont accoquinez à leur estre miserable
de Michel de MONTAIGNE dans III, 197
Six mois après, vous raurez si bien accoquiné vostre estomach que....
de Michel de MONTAIGNE dans IV, 289
Si vous vous acoustumez d'aynsi accocquiner, les gens vous tiendront pour ung belistre deshonté
de PALSGR. dans p. 504

ÉTYMOLOGIE

1
À et coquin ; bourguig. s'écôquignai.

Synonymes de ACOQUINER

Termes proches de ACOQUINER

Phonétiquement proche de ACOQUINER