Définition de ACCOUTUMÉ, ÉE

DÉFINITIONS -

Prononciation : a-kou-tu-mé, mée

DÉFINITIONS

1
Qui a pris une habitude. Accoutumé à la guerre. Accoutumé, dès la jeunesse, aux luttes populaires. Tribu accoutumée à vivre sous les armes. Peu accoutumé à entendre la vérité.
Une âme accoutumée aux grandes actions Ne se peut abaisser à des soumissions
Vous irritez un roi dont vous voyez l'armée Nombreuse, obéissante, à vaincre accoutumée
Vos maux sont accoutumés désormais à ces divins remèdes
de Jean-Baptiste MASSILLON dans Recherch.
Nourri dans l'abondance, au luxe accoutumé
À ces viles grandeurs ton âme accoutumée
Mon âme à la vengeance est trop accoutumée
Ma raison, chaque jour, s'y voit accoutumée
Accoutumé à vivre de peu
2
Passé en habitude, habituel, ordinaire. A l'heure accoutumée. Cérémonies accoutumées. Cela a manqué à la fortune accoutumée de César.
Reprends auprès de moi ta place accoutumée
Forme accoutumée
Au milieu d'un petit nombre de témoins domestiques et accoutumés, le personnage cesse, et l'homme prend sa place
3
À l'accoutumée, Nature : loc. adv. À l'ordinaire, comme de coutume.
Me promenant un jour, à l'accoutumée
Vous agirez donc à l'accoutumée, par le seul sentiment de la vertu
Le pape n'osa recevoir l'hommage annuel du royaume de Naples, que le connétable Colonne se préparait à lui rendre à l'accoutumée
Il [le P. Tellier] ne me parla plus pour cet emploi, mais d'ailleurs toujours à son accoutumée
David jouait de la harpe devant Saül comme à l'accoutumée
de François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE dans Phil. IV, 315
Nous entrons enfin dans la grotte dont il tient la clef ; tout s'y passe comme à l'accoutumée
de ARNAULT dans le Sexagénaire, t. III, p. 232

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