Définition de ABSENTER (S')

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE - SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE -

Prononciation : a-bsan-té, ou, suivant la prononciation réelle, a-psan-té

DÉFINITIONS

1
Se rendre absent. Je m'absenterai durant trois mois. Ne vous absentez pas dans la soirée, j'irai vous voir. Si vous devez vous absenter. S'absenter de l'armée, d'un repas. Loc. vic. J'ai absenté, dites : Je me suis absenté.

HISTORIQUE

1
XIVe s.
Le suppliant s'est absenté du païs
2
XVe s.
Le duc d'Anjou, frere de Charles V, en fut absenté
Quoique le roi de France l'absentast au lit de mort et l'eloignast des besognes de France, le duc d'Anjou ne s'en absenta ni esloigna pas trop
3
XVIe s.
Quoy que ce soit, cestui Celer s'absenta de Rome et se retira au pays de la Thoscane
de Jacques AMYOT dans Rom. 15
Ains que plus tost il s'absentast pour un temps, afin qu'il fust une autre fois cause de preserver son pays
de Jacques AMYOT dans C. d'Utique, 46
Lors on envoye ces noveaulx mariez veoir leur oncle, pour les absenter de leurs femmes, quoique souvent ilz n'ayent ne oncle ne tante
Il s'estoyt absenté de toutes compaignies et vivoyt en son privé
Absentez-vous pour ung peu, si vous me voulés croire
de PALSGR. dans p. 415

ÉTYMOLOGIE

1
Absentare, éloigner, de absens, absent. Absenter dans l'ancien français était actif et signifiait éloigner. A Genève on dit absenter, Nature : v. n. au lieu de s'absenter.

SUPPLÉMENT AU DICTIONNAIRE

1
ABSENTER. - HIST. Ajoutez :
2
XVe s.
Il a tenu et tient le party des dicts d'Orleans et leurs complices.... s'est absenté de nostre dite ville de Paris, Lettres de confiscation de 1411
de VIRIVILLE dans p. 74